Permaculture

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La permaculture :

La permaculture est « la conception consciente de paysages qui miment les modèles et les relations observées dans la nature, visant à obtenir une production abondante de nourriture, de fibres textiles et d’énergies pour satisfaire les besoins locaux ».

Bill Mollison & David Holmgren
Bill Mollison & David Holmgren, les fondateurs du mouvement permaculturel

Le terme  permaculture  est issu de la contraction des mots anglais permanent et agriculture afin de développer la “culture de la permanence “.

Bill Mollison & David Holmgren, les fondateurs de ce mouvement s’inspirant des travaux de Masanobu Fukuoka (Révolution d’un seul brin de paille), ont développé ces concepts autour de multiples domaines que l’on retrouve aujourd’hui dans la fleur de permaculture.

 

La permaculture repose sur 3 principes éthiques fondamentaux :

  • Prendre soin de la terre et de la nature
  • Prendre soin de l’humain (de soi et des autres)
  • Créer l’abondance et partager équitablement

De ces 3 principes découlent 12 autres principes (proposés par David Holmgren) permettant la concrétisation de cette éthique et imprégnant toute dynamique de conception ou ‘design’ :

auxquels s’ajoutent encore 10 autres édictés par Bill Mollison

  • Prévoir l’efficacité énergétique
  • Penser l’emplacement des éléments  de tout système
  • Un élément remplit plusieurs fonctions
  • Une fonction est remplie par plusieurs éléments
  • Privilégier les petits systèmes intensifs
  • Cultiver l’effet de bordure
  • Accélérer l’évolution et la succession (résilience)
  • Penser chaque changement opéré en fonction de son effet
  • Tout jardine
  • Le problème est la solution

Ces 23 principes jettent les bases du concept de ‘design’ en permaculture, diffusé dans le monde entier afin de répondre aux problématiques actuelles de perte de biodiversité, de rupture du cycle de l’eau ou encore de descente énergétique.

 

La permaculture a pris racine dans les prémices de ce que nous vivons actuellement, lorsque le rapport Meadows (1972) présentait les limites de la croissance de notre civilisation industrielle.

Aujourd’hui, le mouvement international permacole tente de tisser une toile de résilience partout où cela est possible afin d’amorcer la descente énergétique et de former un maximum de personnes à l’ingénierie permacole au travers des cours de conception (CCP) ou d’autres formations et initiations.

Être permaculteur-ice aujourd’hui consiste avant tout à être capable de concevoir des écosystèmes résilients, efficaces et durables, productifs et autonomes, à se familiariser avec un large éventail de stratégies basées sur l’observation des mouvements et comportements de la nature, à savoir gérer, optimiser et améliorer le recours aux ressources vivantes et vitales qui nous permettent de subsister, à contribuer à l’amélioration des conditions de vie de tout le vivant, à tisser des réseaux de non-concurrence et d’interdépendance au sein desquels chaque interaction est bénéfique et à stabiliser ces nouveaux écosystèmes pour plus de paix et d’abondance.